Comprendre le Greenwashing : Décrypter une pratique trompeuse

Comprendre le Greenwashing : Décrypter une pratique trompeuse

Le greenwashing, aussi connu sous le nom d’éco-blanchiment, désigne l’exploitation abusive ou trompeuse de l’argument écologique dans les messages de communication. Il englobe une variété de pratiques, telles que les publicités mensongères, les omissions délibérées, et les demi-vérités, toutes destinées à créer une fausse impression de responsabilité environnementale.

Apparu dans les années 1980 aux États-Unis, ce terme est la fusion des mots ‘whitewashing’ (blanchiment d’information) et ‘green’ (vert). L’environnementaliste Jay Westerveld l’a introduit pour dénoncer les actions superficiellement écologiques qui dissimulent une réalité moins durable.

Le greenwashing s’inscrit dans une stratégie marketing visant à promouvoir des produits ou des entreprises en utilisant des termes tels que ‘naturel’, ‘éco-friendly’, ‘neutre en carbone’ ou ‘respectueux de l’environnement’, sans fournir de preuves tangibles pour étayer ces allégations. Cette pratique trompeuse détourne l’attention des actions réellement nuisibles à l’environnement. Ainsi, comprendre les mécanismes du greenwashing devient essentiel pour faire des choix éclairés et promouvoir une véritable durabilité environnementale.

L’influence de l’impact environnemental réel sur la perception du Greenwashing

Le Greenwashing induit une confusion chez les consommateurs, qui luttent pour différencier les entreprises authentiquement engagées pour l’environnement de celles qui exploitent ces arguments à des fins purement commerciales. Cette confusion engendre un scepticisme généralisé, portant préjudice aux marques véritablement durables et aux initiatives éco-responsables.

En outre, cette pratique nuit à la crédibilité des déclarations environnementales dans leur globalité, entravant ainsi les efforts de sensibilisation aux véritables problèmes écologiques et aux actions significatives pour contrer le changement climatique. Le Greenwashing ne fait qu’ajouter au cynisme croissant des consommateurs face aux revendications environnementales, créant ainsi des défis supplémentaires pour les entreprises et les organisations qui cherchent à promouvoir des pratiques authentiquement durables.

Les obstacles du Greenwashing pour la transition écologique

Le Greenwashing, en tant que pratique trompeuse, représente un sérieux obstacle à la transition écologique. En effet, il masque les véritables défis environnementaux et entrave les changements nécessaires dans les pratiques industrielles et commerciales. Les entreprises qui utilisent le greenwashing donnent l’illusion d’un engagement environnemental, détournant ainsi les ressources des solutions authentiquement durables.

Cette tromperie impacte également la confiance du public dans les initiatives écologiques légitimes. Cette perte de confiance rend les consommateurs plus réticents à soutenir les causes écologiques authentiques et peut même les rendre indifférents aux actions réelles de transition écologique.

En outre, le greenwashing agit comme un frein à l’adoption de pratiques et de politiques environnementales plus responsables. En occultant les enjeux environnementaux réels, il retarde la mise en œuvre de mesures concrètes pour réduire l’empreinte écologique des entreprises et favoriser une économie plus durable.

Ainsi, pour favoriser une transition écologique véritable et efficace, il est impératif de sensibiliser le public aux stratégies de greenwashing et de promouvoir la transparence et l’authenticité dans les engagements environnementaux des entreprises. Ce n’est qu’en reconnaissant et en contournant les obstacles du greenwashing que nous pourrons progresser vers un avenir plus durable pour notre planète.

Identifier et dénoncer les Pratiques de Greenwashing : Importance de la vigilance

Dans toute démarche en faveur de l’environnement ou du développement durable, la vigilance joue un rôle crucial. Il est primordial d’évaluer régulièrement ses pratiques dans la démarche RSE pour garantir qu’elles reflètent véritablement vos engagements. La démarche RSE assure non seulement l’intégrité de vos actions, mais aussi leur adaptation aux évolutions de votre domaine d’activité. L’engagement environnemental est un processus dynamique, nécessitant une évaluation constante et objective.

Parallèlement, l’humilité revêt une importance capitale, notamment dans un contexte où les consommateurs sont de plus en plus informés et exigeants. Reconnaître que la perfection n’est pas atteignable malgré les efforts déployés est essentiel. Cette attitude modeste vous permettra d’éviter les pièges du Greenwashing et de bâtir une relation de confiance avec votre public. Elle se manifeste à travers la transparence, l’acceptation des critiques et la volonté d’apprendre de ses erreurs pour progresser vers des pratiques plus durables.

Analyse des conclusions clés du rapport de l’ARPP sur le Greenwashing

Les conclusions clés du rapport de l’ARPP sur le Greenwashing sont analysées dans le cadre de sa mission de régulation de la publicité en France. En tant qu’instance régulatrice, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) joue un rôle primordial dans la surveillance des pratiques publicitaires, veillant à leur conformité avec les normes éthiques et à la vérité. Le rapport émanant de l’ARPP met en lumière les tactiques actuelles de communication environnementale et insiste sur l’impératif de transparence dans ce domaine. Ce rapport souligne les enjeux cruciaux liés à la publicité écologique et soulève des questions essentielles concernant la véracité des allégations environnementales.

Par exemple, la validité des affirmations faites dans une campagne publicitaire d’une marque de produits alimentaires sur la recyclabilité à 100% de ses emballages est examinée à la lumière de cette régulation. Dans le cas où l’entreprise ne peut pas fournir de preuves tangibles de la recyclabilité effective de ses emballages, elle s’expose à des sanctions potentielles conformément aux directives de l’ARPP.

Parallèlement, l’ARPP a initié une campagne visant à promouvoir une représentation authentique de la société dans la publicité, mettant en avant les valeurs d’inclusion et de diversité. Intitulée « Quand on fait les choses bien, autant bien les communiquer », cette campagne souligne l’importance d’éviter les stéréotypes et les clichés, tout en proposant des visuels percutants.

Les bonnes pratiques de la communication responsable

Les bonnes pratiques de la communication responsable sont mises en avant, notamment avec l’accompagnement offert par l’agence de communication responsable Colibri Communication. En tant que marque ou entreprise, deux marqueurs fiables peuvent servir de référence :

  • La transparence : Des informations claires, précises et vérifiables sur les impacts environnementaux des produits et services doivent être fournies.
  • L’engagement authentique : Les actions mesurables et réalisables doivent être prioritaires, en accord avec les messages véhiculés.

Pour les consommateurs, quelques conseils sont à prendre en compte :

  • Vérifier les affirmations : Rechercher des preuves et des certifications certifiant les allégations écologiques des produits, particulièrement mises en avant.
  • S’éduquer et s’informer : Apprendre à identifier les pratiques durables et à reconnaître les signes de greenwashing.
  • Privilégier les achats responsables : Favoriser les marques et entreprises démontrant un engagement authentique envers la durabilité, basé sur des critères vérifiables et transparents.

Enfin, il convient de rappeler que le Greenwashing n’est pas l’unique forme de pratique commerciale trompeuse. D’autres termes récents soulignent les messages de communication abusant d’autres arguments, tels que le Social Washing ou le Rainbow Washing.

En conclusion, le Greenwashing, émergeant récemment avec la sensibilisation croissante à l’environnement et la RSE, suscite l’incertitude tant chez les consommateurs que chez les entreprises. Cette dynamique encourage à maintenir un intérêt soutenu et une approche réfléchie vis-à-vis de la durabilité. La communication responsable, évoluant avec la société, offre l’opportunité de rester informé et objectif pour éviter les écueils potentiels. Il est essentiel que chacun demeure conscient des enjeux environnementaux et adhère à des pratiques transparentes et responsables, tant dans la consommation que dans la communication.

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises : RSE ?

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises : RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une démarche qui vise à intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités et stratégies des entreprises. Bien qu’elle soit obligatoire pour les grandes entreprises (500 salariés ou générant un chiffre d’affaire de plus de 100 millions d’euros), elle est essentielle pour les PME et TPE souhaitant contribuer au développement durable et améliorer leur impact sociétal et l’environnemental. En effet, la RSE vise à assurer une performance économique durable, à réduire l’impact environnemental et à améliorer les relations avec les parties prenantes. Les entreprises qui adoptent une démarche RSE peuvent non seulement être un acteur engagé pour la planète, mais aussi réduire leur empreinte carbone et répondre aux attentes sociétales. Ainsi, la RSE est de plus en plus importante pour les entreprises, non seulement pour leur propre bien-être, mais aussi pour celui de la société dans son ensemble.

Les 3 grands piliers de la RSE : l’économique, l’environnemental et le sociétal

La responsabilité sociétale des entreprises se fonde sur trois grandes piliers : l’économique, l’environnemental et le sociétal.

1. Le pilier économique de la RSE :

Le pilier économique de la RSE vise à assurer une performance économique durable de l’entreprise, en veillant à la qualité de ses produits et services, et en garantissant une gestion responsable des ressources. C’est dans ce piliers qu’on mesure la capacité d’une entreprise à maintenir et à améliorer sa performance économique sur le long terme, tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de ses activités. Cela signifie que l’entreprise doit être capable de générer des profits de manière responsable, tout en respectant les droits de l’homme, en protégeant l’environnement et en contribuant au développement économique et social des communautés. Elle implique donc une vision à long terme, qui tient compte des impacts de l’entreprise sur les différentes parties prenantes et sur l’environnement, et qui vise à améliorer la qualité de vie des personnes et des communautés. Elle se distingue de la performance économique classique qui met principalement en avant le rendement financier à court terme.

2. Le pilier environnemental de la RSE :

Le pilier environnemental vise à réduire l’impact de l’entreprise sur l’environnement, en mettant en place des pratiques éco-responsables, et en veillant à la durabilité de ses activités. Les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables peuvent réduire leurs coûts en réduisant leur consommation d’énergie et en réduisant les déchets.

3. Le pilier sociétal de la responsabilité sociétale des entreprises :

Le pilier sociétal vise à améliorer les relations de l’entreprise avec les parties prenantes, en veillant à respecter les droits de l’homme, en favorisant l’égalité des chances, et en contribuant au développement économique et social des communautés. Les entreprises qui respectent les droits de l’homme et qui favorisent l’égalité des chances peuvent améliorer leur image de marque et leur attractivité auprès des employés, des consommateurs et des investisseurs.

En s’engageant dans la RSE, les entreprises peuvent également améliorer leur capacité à répondre aux exigences réglementaires et à anticiper les risques liés à leur activité. Colibri communication vous accompagne à déployer votre démarche RSE.

Mobiliser les entreprises à la démarche responsabilité sociétale des entreprises

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans la démarche RSE et ont une obligation morale d’agir pour le bien commun et de trouver un équilibre entre la poursuite de ses intérêts privés et l’intérêt collectif.

Pour mobiliser les entreprises dans une démarche responsabilité sociétale des entreprises, il est important de sensibiliser les dirigeants mais aussi les équipes aux enjeux de la RSE, de les informer des bonnes pratiques et de les accompagner dans la mise en place de la démarche RSE.

Il est également important de souligner que la RSE n’est plus seulement une option pour les entreprises, mais une nécessité. Les consommateurs, les employés et les investisseurs s’attendent à ce que les entreprises prennent des mesures pour protéger l’environnement et pour améliorer les conditions de vie des personnes et des communautés. Les consommateurs attendent également des preuves sur les engagements des marques. Les entreprises qui ne prennent pas en compte ces attentes risquent de perdre des parts de marché et de se mettre en porte-à-faux avec les réglementations en vigueur.

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Les 4 étapes pour mobiliser les organisations dans la démarche RSE

Intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise demande d’accompagner le changement en y intégrant les parties prenantes vecteurs de mobilisation.

1. Acter la volonté de déployer une démarche RSE en concertation avec les salariés :

La première étape vise à acter la volonté de l’entreprise de mettre en œuvre la démarche RSE. Il est important de solliciter des échanges avec les parties prenantes, notamment les salariés et les dirigeants, lors de la phase de diagnostic de la démarche RSE pour obtenir une vision complète de la situation.

2. Panifier et prioriser les engagements responsabilité sociétale des entreprises :

La deuxième étape vise à identifier et à prioriser les engagements RSE, à séquencer la mise en place des actions pour déployer la RSE. Les engagements RSE doivent être définis et priorisés, en impliquant les employés et les parties prenantes externes dans la démarche.

3. Mettre en œuvre les engagements RSE :

Mettre en œuvre les engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) nécessite une planification minutieuse et une communication transparente. Les entreprises peuvent commencer par identifier les domaines dans lesquels elles ont le plus grand impact, par exemple la réduction des déchets, l’amélioration des conditions de travail (QVT) pour les employés ou la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement durable… Ensuite, elles peuvent définir des objectifs spécifiques pour chacun de ces domaines, tout en impliquant les parties prenantes.

4. Responsabilité sociétal des entreprises et l’amélioration continue :

L’amélioration continue de la démarche RSE permet de poursuivre et de renforcer les efforts engagés pour atteindre des objectifs de développement durable à long terme, en s’adaptant constamment aux changements économiques, environnementaux et sociaux.

Si vous souhaitez réussir votre démarche RSE, notre équipe d’experts vous accompagne. Au plaisir de faire votre connaissance !

Comment communiquer sur sa démarche RSE ?

Comment communiquer sur sa démarche RSE ?

La prise de conscience des problèmes environnementaux et sociétaux est en forte progression et témoignent de l’ampleur des événements que nous vivons. Elle place chacun : citoyen, salarié, consommateur, parent, chef d’entreprise, collectivité … devant les conséquences de ses actes et décisions notamment devant la question : “Que puis-je faire ?”. Notre modèle économique fondé sur une croissance potentiellement infinie est en pleine mutation, il montre ses faiblesses et menacent l’avenir de notre planète.

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans une démarche développement durable et mettent en place des actions de communication RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Une fois mise en place comment communiquer sur sa démarche RSE ?

Le processus de mobilisation dans la démarche RSE

La démarche RSE prend racine dans votre mission : que fait votre entreprise, à quoi elle sert pour la société. Et votre vision durable : pourquoi votre entreprise fait ce qu’elle fait, vers quoi elle aspire pour la société. Le chef d’entreprise et de sa direction vont initier le processus. Les collaborateurs vont poursuivre cette mobilisation et permette qu’elle s’épanouisse..

Une croissance infinie dans un monde fini n’est plus possible

Le monde change rapidement et avec lui une nouvelle ère voit le jour. Vous le savez, le réchauffement climatique avec ses défis géopolitiques et sanitaires a commencé. Les rapports du GIEC sont alarmants. Les conséquences sont désastreuses au niveau environnemental avec la déforestation et son impact sur la biodiversité par exemple ; au niveau géopolitique avec les conflits sur les ressources naturelles et au niveau sociétal avec les mouvements migratoires intenses. L’agence Européenne pour l’environnement rassemble depuis 1994 les données de 32 pays et démontre les impacts croissants sur l’environnement. Une croissance infinie dans un monde fini n’est plus possible.

Des parties prenantes qui se mobilisent et qui se réinventent

La mobilisation des acteurs du développement durable s’accélère. La co-création d’un nouveau monde fondée sur l’équilibre des ressources naturelles, le partage, l’ouverture des cultures, la considération des différences des peuples, l’égalité femme-homme, la protection des richesses locales, le bonheur… L’article de l’AEE (agence Européenne pour l’environnement) propose plusieurs pistes à ce sujet. La conduite du changement est lancée et c’est collectivement que nous allons faire émerger les meilleurs idées pour agir rapidement et avec plus d’impact positif. L’émergence de nouveaux modèles se met en place.

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Instaurer une démarche RSE au sein de son entreprise ou de sa collectivité implique un réel engagement. Celui de prendre des mesures concrètes pour répondre aux enjeux sociétaux, environnementaux et économiques sur le long terme. Une dynamique va alors se mettre en place avec vos parties prenantes : collaborateurs, clients, fournisseurs, acteurs du territoire… C’est ainsi que les stratégies d’entreprises et politiques publiques évoluent en écoutant et répondre aux attentes durables et résilientes.

Pourquoi communiquer sur sa démarche Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ?

En France, la communication est encadrée par différentes réglementations : la loi française (L 121-1 et suivants du Code de la consommation), la loi européenne, les recommandations de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), la norme ISO 14021 et les avis du Conseil National de la Consommation (CNC).

Une fois mise en place et évaluée, il s’agit de faire connaître et de partager la démarche RSE, ses objectifs et les moyens mis en œuvre à tous les acteurs concernés. L’appropriation de la communication RSE par tous est d’autant plus simple qu’elle est exposée de manière transparente, accessible et cohérente. Communiquer sur sa démarche permet également de rassurer l’ensemble des collaborateurs sur le bienfondé du changement en mettant en avant les bénéfices et améliorations attendus. Les collaborateurs pourront ainsi mieux anticiper les évolutions et la transition sera facilitée.

Participer à résoudre les défis planétaires

La communication RSE est un vecteur essentiel. Elle contribue aux avancées positives et permet d’essaimer les bonnes pratiques pour accélérer la transition écologique. Comme tous les acteurs économiques, les entreprises font l’objet d’attentes croissantes de la part des consom’acteurs et subissent des pressions de plus en plus marquées sur leur façon d’exercer leur métier. Le greenwashing est dénoncé, mettant en exergue les nombreux produits et services présentés comme “écologiques”, “verts”, “propres” alors qu’il s’agit de produits et de services polluants (voitures, produits chimiques, dérivés du pétrole…) ou à faible impact écologique.

Sépanouir sur de nouveaux marchés

Une fois la démarche RSE impulsée et structurée, sa communication peut s’articuler au travers de formats très différents. En réfléchissant en amont au public visé et au format à privilégier, les retombées de cette démarche de communication seront plus vertueuses. En interne, une communication réussie favorisera l’adhésion et la compréhension. En externe, la valorisation de bonnes pratiques existantes et du plan d’actions pourra constituer un facteur de différentiation auprès de parties prenantes de plus en plus vigilantes sur ces critères.

Assurer la pérennité de l’entreprise

Une enquête menée par France Stratégie et réalisée sur un très large échantillon de plus de 8 500 entreprises a mis en exergue que les entreprises engagées dans des pratiques RSE sont en moyenne de 13 % plus performante que les autres. La question n’est donc plus de savoir si les entreprises qui initie une démarche RSE reste performante mais plutôt comment y parvenir et communiquer dessus.

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Comment communiquer sur ses engagements RSE ?

Vous avez mis en place des objectifs et des moyens pour faire évoluer et progresser votre entreprise vers une démarche RSE. Mais comment mettre en valeur ce pilier dans votre entreprise et faire rayonner vos engagements ? Colibri Communication vous donne quelques conseils pour communiquer sur votre impact positif à vos parties prenantes et à votre clientèle de manière authentique, raisonnée et efficace.

La communication responsable permet de mesurer et de suivre la réduction des impacts environnementaux, sociaux et sociétaux. Elle délivre un message clair mettant en avant les moyens que l’entreprise a mis en œuvre pour atteindre une amélioration continue de ses pratiques. La communication responsable privilégie la diffusion de ses messages sur des supports éco-conçus. Elle n’utilise pas les arguments écologiques pour falsifier les actions et refuse de faire la promotion de comportements qui impactent négativement l’Homme et l’Environnement.

La communication RSE est clé pour faire évoluer l’offre de produit et/ou service de l’entreprise, mais également mieux appréhender la demande des clients. A travers cette démarche responsable, c’est la cohérence votre raison d’être et les pratiques de l’entreprise qui se trouve renforcée. L’amélioration des pratiques permet également de faire émerger de nouvelles opportunités. La RSE est un facteur de différenciation et favorise le développement de relations de confiance avec vos clients, vos salariés, vos fournisseurs, mais aussi les collectivités territoriales ou les financeurs par exemple.

Le rapport RSE n’est pas que l’alfa et l’oméga de la communication responsable

En France, les lois Grenelle II de 2010 et Transition énergétique pour la croissance verte, obligent certaines entreprises à rédiger un rapport RSE. Il s’agit soit des entreprises cotées en bourse, avec un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros soit des entreprises ayant une masse salariale supérieure à 500 employés. Ces obligations de transparence en matière de déclaration de performance extra-financier (DPEF) ont pour objectif de présenter les évolutions sociales, sociétales et environnementales du modèle économique de l’entreprise.

Le rapport RSE est de plus en plus souvent initié par les TPE et PME. « Bien souvent, les TPE n’en ont pas conscience qu’elles ont déjà initié une démarche RSE et ne la valorisent pas. La RSE des grandes entreprises se voit davantage car elles communiquent plus qu’une PME. » Michèle Meillac, Fondatrice de Colibri communication. Bénéfique pour la performance, la compétitivité et la notoriété ; la démarche développement durable est nécessaire pour accélérer la transition écologique, sociétale et économique.

Communiquer sur ses engagements RSE représente une volonté de transparence, véritable levier pour évoluer sur de nouveaux marchés. Le rapport RSE n’est pas que l’alfa et l’oméga de la communication responsable. Chaque entreprise peut commencer à tout moment à formaliser puis à communiquer sur ses engagements. Les actions liés à la démarche RSE s’inscrivent dans le temps. L’ensemble des critères et des bénéfices se mesurent chaque année.

Les informations à communiquer dans une démarche RSE

Les clients et investisseurs sont attentifs aux preuves d’authenticité sur les engagements des entreprises en matière de développement durable. La norme internationale ISO 26 000 relative à la responsabilité sociétale des organisations doit également contribuer à mettre en cohérence les engagements existantes par un discours plus clair et une relation renouvelée avec les parties prenantes.

Au niveau de l’entreprise, la communication responsable repose sur plusieurs grandes étapes :

  1. La préparation : Identifier et hiérarchiser ses enjeux
  2. Le déploiement : Mettre en place une organisation développement durable
  3. La mesure : Évaluer et retro agir
  4. Le reporting et la communication : Évaluer et retro agir

Au niveau de la conception des messages de communication et des modalités de production, il est important de raisonner à 360°. En choisissant les moyens de communication les plus efficaces mais aussi les plus performants sur les plans social, sociétal et environnemental. Il existe aujourd’hui de nombreux outils de communication éco-conçu comme des site internet, des impression sur papier recyclé, des éco événements…

Les informations à communiquer dans votre démarche RSE dépendront du niveau de maturité des actions de votre entreprise. Ces informations tournent autour de 7 critères principaux :

  1. La gouvernance
  2. La contribution au développement local
  3. Les droits de l’Homme
  4. Les relations et conditions de travail
  5. Les conditions de travail
  6. L’environnement
  7. Les bonnes pratiques dans les affaires
  8. La protection du consommateur

L’objectif est de mesurer et d’expliquer l’évolution des actions d’amélioration continue mis en place sur ces sept critères. Comme vous aurez en amont piloter un plan d’actions avec des indicateurs mesurables, il vous sera plus aisé de faire état des évolutions RSE. Lors du bilan du plan d’actions, il est intéressant d’en profiter pour échanger avec les parties prenantes, afin de déterminer des axes de progrès. C’est en instaurant ce cercle vertueux, où chaque action permet de faire une avancée supplémentaire, que le développement durable s’intégrera à votre ADN.

Pour aller plus loin, dans la réalisation un rapport RSE ; pour communiquer sur votre démarche RSE ou vous former, contactez Colibri Communication pour d’échanger sur votre projet.

Les atouts de la formation professionnelle

Les atouts de la formation professionnelle

La formation professionnelle présente de nombreux avantages. Elle vous permet aussi bien de développer vos compétences techniques appelées « hard skills » que vos compétences comportementales « soft skills ». En règle générale la formation améliore votre développement professionnel, votre compétitivité et le développement votre entreprise. La formation professionnelle est un investissement durable : les bénéfices sont perçus rapidement, de manière concrète et ont un impact sur le long terme.

Les bénéfices des formations pour votre entreprise

Développer son entreprise

En suivant des formations relatives aux besoins de son métier, on acquiert des compétences qui nous permettent de faire évoluer son entreprise. On peut élaborer un business plan sur la durée et innover en proposant du contenu ou des services nouveaux, qui s’adaptent avec les besoins de ses clients et leur demande. Cela garantie une fidélité de la clientèle, qui sent l’investissement de votre entreprise ainsi que votre détermination à vous actualiser sans cesse.

Enrichir ses connaissances et gagner en performance

Les formations permettent logiquement d’acquérir des nouvelles connaissances et compétences, qui vont surtout vous servir personnellement et servir votre entreprise dans sa performance. En étant qualifié, on est plus facilement productif, on est plus réactif et plus rapide dans la gestion globale. Acquérir un bagage de connaissance est essentiel pour se sentir soi-même capable, et pour gagner confiance en soi et son aptitude à exercer son métier correctement.

Dans les catalogues de formations, vous pouvez aussi bien vous former pour améliorer vos compétences techniques appelées hard skills, mais aussi vos compétences comportementales, ou soft skills. Il vous est donc permis de faire une mise à niveau générale de votre entreprise, mais surtout de choisir les points que vous pensez avoir besoin d’améliorer pour être plus performant. Il y a de quoi satisfaire tous les besoins.

Être autonome dans la gestion de son entreprise

Lorsque l’on créé une entreprise, on est sur tous les fronts, car on doit gérer tous les secteurs relatifs à celle-ci. De ce fait, il y a surement des domaines dans lesquels on possède moins de compétences, car notre bagage scolaire et professionnel ne nous a pas permis d’y être confronté. C’est pourquoi la formation est un outil intéressant, qui va vous permettre d’accéder à un contenu dont vous avez besoin mais qui vous était inaccessible auparavant. Cela vous permettra au final d’être totalement autonome sur la gestion de votre entreprise.

Suivre les évolutions de son secteur d’activité

Dans une société de la nouveauté, il est important de se tenir à la page des innovations et évolutions dans son domaine d’activité professionnelle, afin que ce que l’on propose ne soit pas vite obsolète. Comme on fait des mises à jour régulièrement sur ses appareils et logiciels, il est nécessaire de « mettre à jour » ses connaissances, pour continuer de s’imposer face aux concurrents.

Quelles formations choisir pour développer son entreprise ?

Comme expliqué précédemment, il existe un grand nombre de formations pour les entreprises, aussi bien axées sur les hard skills que sur les soft skills. Si vous souhaitez vous formez sur certains domaines dans le but de faire évoluer et développer votre entreprise, certaines formations paraissent essentielles à intégrer dans votre liste. Si vous souhaitez notamment diriger votre entreprise vers une démarche responsable, il faut vous familiariser avec les méthodes et démarches qui y sont attachées. Voici une sélection de formations qui proposent un contenu pertinent pour le développement d’une entreprise responsable :

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Intégrer la RSE à la stratégie d’entreprise

La démarche RSE est un point clé dans la démarche responsable d’une entreprise. En effet, bien qu’on pense souvent aux aspects environnementaux, éthiques et énergétiques, l’aspect social et humain prend aussi une part importante de la responsabilité. Pour intégrer cette démarche dans la stratégie de l’entreprise, on va travailler sur le système de reporting, et les formations vous permettrons d’apprendre à auditer la stratégie d’entreprise, mais aussi à co-construire et intégrer la démarche RSE, ainsi qu’à mesurer les indicateurs d’amélioration continue.

Les formations réseaux sociaux

Il est inévitable de devoir réfléchir à sa stratégie digitale pour voir son entreprise se développer, car la communication avec la clientèle s’y fait beaucoup plus facilement et rapidement. De plus, la recherche et l’accès à de futurs clients y est favorisée. Vous pouvez donc envisager des formations comme « réussir sa stratégie digitale responsable », qui vous aiguille sur la manière d’étendre sa visibilité sur les réseaux sociaux, sur comment élaborer une stratégie digitale Green IT, acquérir les leviers de conception responsable et maîtriser la valeur ajoutée de votre présence.

Mais vous pouvez aussi vous diriger vers des formations plus précises, comme celles abordant un réseau social particulier, et son fonctionnement. Ainsi, pour Facebook, il vous est permit d’apprendre à créer et enrichir une page Facebook pro, de développer une communauté et de bâtir une relation de confiance. Pour Instagram, on vous initie à connaître les opportunités pour votre entreprise, identifier et utiliser les fonctionnalités et à optimiser votre présence sur Instagram. La formation relative à Youtube vous aidera à créer et paramétrer votre chaine YouTube, à maîtriser la mise en ligne de vidéo et à appréhender la stratégie podcast, vidéocast. Enfin pour LindekIn, il s’agira surtout de découvrir comment créer sa page entreprise, intégrer le personal branding et développer le social selling.

Faciliter et déployer l’intelligence collective

Dans une entreprise où l’on veut placer l’humain et le relationnel au centre des choix, il semble capital d’apprendre à gérer le collectif. Vous pouvez par conséquent choisir de vous former sur l’intelligence collective, qui va favoriser l’harmonie et la coopération de toutes les parties prenantes de votre entreprise. Dans cette formation, on travail à développer les synergies grâce aux méthodes agiles, à co-créer un levier puissant et collaboratif et à placer l’humain et les relations au cœur de l’organisation.

Ecoconception d’un site web avec WordPress

Le site web est un outil indispensable pour réussir à développer son business. Lorsque l’on choisit d’intégrer une démarche responsable dans celui-ci, il faut aussi penser à revoir la manière dont on communique sur le digital, notamment les déchets que cela génère. En optimisant son site web de manière plus écoresponsable, on gagne en crédibilité auprès de la clientèle et des concurrents, et l’on montre que l’on possède les connaissances nécessaires aux changements que l’on revendique. Vous pourrez ainsi apprendre à concevoir un site web en autonomie, les fondamentaux de WordPress et l’optimisation et référencement naturel SEO.

Quelles prises en charge possible pour les formations ?

Afin d’aider les entreprises à se former sans se ruiner et surtout permettre à n’importe quel business d’accéder au contenu, sans conditions, plusieurs systèmes d’aides sont mis en place. Voici un petit guide pour vous éclairer sur les disponibilités.

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Les OPCO

Les OPCO, ou opérateurs de compétences « ont pour missions de financer l’apprentissage, d’aider les branches à construire les certifications professionnelles et d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation. » . Chaque opérateur est rattaché à une branche, un domaine professionnel. Il vous faut donc vous renseigner sur lequel est compétent pour le vôtre. Un fois rattaché à cet opérateur, il vous sera plus facile d’accéder à des formations et de bénéficier d’une aide pour la financer. Pour chaque formation qui souhaiterez effectuer, il faudra faire une demande auprès de l’opérateur et attendre la validation ou non pour un remboursement partiel ou total.

Le FNE Formation renforcée

Cette aide de l’état mise en place à la suite de la crise du Covid-19 permet à toutes les entreprises impactées par la crise sanitaire de développer des compétences. Toutes les formations sont concernées par cette aide, tant qu’elles sont dans un parcours de formation structuré. Selon la taille de votre entreprise ainsi que sa situation, l’aide permet de rembourser 40 à 100% des coûts de la formation. Renseignez-vous auprès des organismes de formations ou sur le site du gouvernement.

Qu’est-ce qu’une entreprise écoresponsable?

Qu’est-ce qu’une entreprise écoresponsable?

Une entreprise écoresponsable se construit sur un modèle durable avec pour mission de limiter son empreinte écologique et environnementale. Au delà de répondre à un vrai besoin, elle a pour volonté d’agir en faveur du développement durable et réfléchie à ses actions et prises de décisions comme une globalité pour un monde plus résilient. Comme l’ADEME, l’Agence de la transition écologique le définit, c’est l’ensemble des activités d’une entreprise écoresponsable doit « prévenir, réduire ou mesurer les atteintes des activités humaines à l’environnement ».

Les entreprises écoresponsables se basent donc sur une démarche de Responsabilité Sociétales des Entreprises (RSE), et agissent à différents niveaux pour améliorer de façon continue leurs actions.

La consommation énergétique :

On retrouve d’abord la consommation énergétique de l’entreprise, pour laquelle l’entreprise peut réfléchir aux différents moyens de moins consommer, mais aussi de mieux consommer, en faisant attention au choix du fournisseur d’électricité, en choisissant des équipements peu énergivores, que ce soit le matériel informatique, l’électro-ménager, les types d’éclairages et d’isolation. La consommation d’eau va de pair avec la consommation électrique et est un autre point important pour l’éco-responsabilité des entreprises.

L’impact carbone :

Il y a également l’impact carbone, qui peut être contrôlé en favorisant les transports verts, comme les innovations électriques, le vélo, les transports en commun, mais aussi en étant conscient de l’impact de ses achats. C’est pourquoi les entreprises écoresponsables favorisent l’économie circulaire en choisissant les circuits courts, le local, mais aussi la seconde main ou les matériaux recyclés, qui peuvent être initiée dans le choix des meubles de bureaux. L’impact carbone d’une entreprise évolue également selon son impact numérique.

Le numérique responsable :

Aujourd’hui, l’activité numérique est l’une des plus génératrice en terme de gaz à effets de serre, c’est pourquoi les entreprises écoresponsables vont adopter des gestes simples comme le tri des mails ou le choix d’un site internet éco-conçu. En parlant de gestes simples, il est évident qu’une entreprise visant un impact positif doit être engagée dans la gestion des déchets physiques. Pour se faire, elle peut veiller au tri sélectif, au recyclage, et surtout chercher à produire le moins de déchet possible, car le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

Le sociétal et l’Humain :

Mais l’éco-responsabilité ne s’arrête pas là. En effet dans le RSE, la notion sociale et humaine occupe une grande partie, lorsque que l’on veut avoir un impact positif sur la planète, il est illogique de négliger l’humain. De ce fait, une part importante des décisions prises par les entreprises vise à favoriser le bien-être au travail, tout en mettant un point d’honneur sur le choix des collaborateurs et des fournisseurs, qui doivent d’une part porter les mêmes valeurs et de l’autre travailler dans des conditions décentes et être rémunérés à juste titre.

Dans sa finalité, l’entreprise écoresponsable est force d’innovation et d’amélioration pour véhiculer des valeurs positives, et générer un impact moindre sur l’environnement. Par ses actions, elle sensibilise les acteurs qui l’entoure, que ce soit des concurrents, collaborateurs ou clients, et tend à faire passer un message d’engagement pour la durabilité.

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Six étapes de l’idée à la création de valeurs ajoutées :

Afin d’assurer de la viabilité de son projet, il est nécessaire de réfléchir méticuleusement à la création de son entreprise écoresponsable. Même si l’envie, la passion et la volonté d’agir vous anime, il est impératif de s’attarder sur ces différents points.

Déployer un business model vertueux

Le business model est le point de départ pour passer de l’idée à la création d’un business à impact positif. Le business vertueux doit reposer sur une idée originale, innovante, répondre à un besoin réel afin de pouvoir se démarquer et surtout avoir pour finalité d’apporter au monde une réponse durable pour l’Homme, l’Environnement et la Société. Le business model vertueux est la manière la plus sécuritaire d’assurer la viabilité financière de son activité. Pour se faire, il faut d’abord réaliser une étude du marché, afin de pouvoir définir les besoins, une cible et un positionnement. Sans un business model vertueux bien défini, le risque est que l’activité ne soit pas viable ou que vous fassiez du greenwashing. Il sert également à présenter son projet aux différentes parties prenantes : la presse, les collectivités publiques, les futures partenaires et investisseurs de manière claire afin qu’ils comprennent les atouts de votre démarche.

Incarner des valeurs éthiques et authentiques

Le pilier du business écoresponsable est de faire bouger les lignes de notre société pour avoir un monde plus respectueux de nos ressources naturelles et des espèces qui peuplent notre planète. Et pour expliquer votre démarche la communication doit refléter vos valeurs éthiques, durables et environnementales. Il faut être conscient des valeurs que vous souhaitez véhiculer et les mettre en avant en communicant, car elles sont un atout et fonde le cœur de votre projet, qui trouvera son public grâce à son authenticité.

Identifier et intégrer les parties prenantes

L’objectif est d’instaurer un dialogue avec les parties prenantes de l’entreprise ou de l’organisation pour progresser ensemble et créer de la richesse sur votre territoire. Dans un premier temps, il importe de lister les acteurs de votre projet, qu’ils soient internes (salariés, dirigeants, investisseurs…) ou externes (clients, fournisseurs, collectivités, associations…). S’entourer des bonnes personnes et l’une des clés pour qu’un projet réussisse. Puis formaliser les actions créatrices de richesses locale et/ou nationale.

Piloter une stratégie au service de la performance économique, sociétale et environnementale

Même si votre business écoresponsable se construit sur une démarche respectueuse de l’Homme et de l’Environnement, il n’en reste pas moins plus performant. Plus la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) est intégrée dans la stratégie, plus l’écart de performance globale est grand. En effet, d’après une étude du Boston consulting group l’écart montre que les entreprises qui intègrent la RSE à leur stratégie sont 13% plus performantes que les entreprises qui ne le font pas. Le modèle « entreprise éco-responsable » permet d’actionner de multiples leviers pour progresser :

  • Préserver la diversité des espèces & les ressources naturelles et énergétiques.
  • Satisfaire les besoins en santé, éducation, habitat, emploi, prévention de l’exclusion, équité.
  • Créer des richesses et améliorer les conditions de vie matérielle.

Cet engagement est de plus en plus attendu et même exigé par les clients et les directions des achats, les banquiers et assureurs, les pouvoir publics, le grand public et les salariés.

Créer de la valeur et la partager

L’ISO 26000 (norme de la Responsabilité sociétale des entreprises) s’appuie sur les parties prenantes : « La responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui : contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ; prend en compte les attentes des parties prenantes ; respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement ; est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations » (NF ISO 26 000, 2010).

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Du fait de leur ADN, les entreprises écoresponsables sont capables d’incarner des «bénéfices » sociaux et environnementaux dans leur quotidien au travers leurs produits et/ou services. Même si le marché du made in France, du Bio, des services, de l’innovation verte a le vent en poupe pour être authentique et durable, il est impératif de créer de la valeur et d’incarner à tout point de vue la démarche RSE autour de votre produit ou service et au sein de votre entreprise. L’étape suivant consiste à communiquer et partager la démarche écoresponsable, notamment en collaborant avec d’autres structures, et essaimant vos pratiques et en échangeant pour sensibiliser à vos actions.

Progresser dans ces pratiques écoresponsables

Si vous êtes une entreprise déjà installée depuis un certain temps et que vous souhaitez petit à petit vous tourner vers des pratiques plus responsable pour la planète et l’humain, voici quelques pistes vers pour commencer cette transition. Le but de ces améliorations étant de limiter l’impact sur l’environnement, de consommer moins ou mieux.

Repenser sa consommation énergétique :

Nombreux sont ceux qui pratiques déjà ces petits gestes au quotidien comme réduire la consommation électrique, numérique, d’eau, et de chauffage. On peut par exemple, éteindre les éclairages superflus et le matériel électronique en fin de journée, privilégier les appels téléphoniques aux mails et baisser le chauffage. Cela permet d’une part de consommer moins d’énergie, mais aussi de faire des économies sur ses factures. Vous pourrez ensuite vous diriger vers des changements plus impactants, comme les choix de fournisseurs d’énergie verte, de matériaux et d’équipements biosourcés…

Apprendre à restreindre sa consommation de fournitures :

Dans les entreprises, il va de soi que les fournitures de bureaux de type papier, encre et matériel bureautique sont indispensables, mais des gestes simples peuvent être initiés. D’abord, imprimer seulement lorsque cela est réellement nécessaire, imprimé en noir et blanc, en recto-verso et privilégier les échanges en face à face ou quelques supports numériques pour communiquer, notamment lorsqu’il s’agit de communication interne.

Penser à l’économie circulaire :

L’économie circulaire représente un nouveau modèle économique systémique. La notion d’économie responsable vise à se concentrer sur l’usage et la fonctionnalité. Concrètement, jetez le moins possible et préférez : réparer, recycler et faire usage des compétences, produits ou services de personnes dans un circuit court. Pour la notion de recyclage, on peut d’abord penser aux bacs à tri, et surtout stopper l’utilisation d’objets à usage unique (gobelet, vaisselle, bouteilles d’eau), en mettant en place des fontaines à eau et de la vaisselle lavable. Si un équipement est en panne, réfléchir à le réparer plutôt que de la remplacer, en faisant appel à des experts qualifiés. Il est important de faire marcher l’économie locale en choisissant des entreprises ou associations proches de chez nous, ce qui limite les déplacements et donc les émissions de carbone.

Les émissions de carbone :

Le choix du transport peut facilement être amélioré, notamment en utilisant les transports en communs, le vélo, la marche et les trottinettes. Si la voiture est indispensable, pourquoi ne pas penser au covoiturage ? Pour ce qui est des émissions liées aux achats, consommer local semble encore être la meilleure solution, avec des modes de consommations alternatives comme la seconde main ou la récupération. On peut envisager également l’intégration de plats végétariens dans le self de l’entreprise, s’il en possède un.

L’aspect de bien-être au travail :

Pour terminer, vous pouvez discuter des solutions à mettre en place inhérentes au bien-être des salariés au sein de votre entreprise. En organisant des réunions, des questionnaires et en favorisant la communication, des modifications pourront surement être apportées, notamment au niveau de l’espace de travail, de l’équipements, de l’organisation, des services proposés par l’entreprise ou bien de l’ambiance de travail.