Qu’est-ce que la nouvelle directive CSRD ?

Qu’est-ce que la nouvelle directive CSRD ?

La nouvelle Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une réglementation européenne conçue pour accelérer l’intégration du développement durable dans les entreprises. Intégrée dans le cadre du Paquet Finance Durable, elle permet de développer les flux financiers vers des activités durables. La CSRD vise à offrir aux acteurs financiers, aux investisseurs et au grand public une vision consolidée et fiable des standards Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Mais aussi de présenter les risques liés à la durabilité auxquels les entreprises sont confrontées. Elle représente un élément central du paysage du reporting RSE en Europe.

Remplaçant la directive sur le reporting extra-financier des entreprises (NFRD), la CSRD renforce les objectifs de transparence des entreprises de l’Union Européenne. L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) est chargé de développer et de promouvoir les visions européennes dans le domaine du reporting d’entreprise. Les European Sustainability Reporting Standards (ESRS), comprenant 12 normes réparties en trois grands domaines thématiques : environnement, social et gouvernance.

Qu’est-ce que la CSRD ?

Entrée en vigueur le 1er janvier 2024, la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) établit de nouvelles normes et obligations en matière de reporting extra-financier. Elle s’applique aux grandes entreprises ainsi qu’aux PME cotées en bourse. Actuellement, ces règles ne concernent que les entreprises employant plus de 500 salariés, mais la CSRD élargit son champ d’application pour inclure toutes les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites.

Entrée en vigueur de la CSRD_Gouvernement Français_Colibri communication_application de la directive européenne CSRD se fait en 3 temps selon les entreprises concernées

Pour appliquer la CSRD, votre entreprise va lancer et consolider sa stratégie RSE en utilisant les critères ESG et devoir effectuer un bilan carbone.

Les objectifs et la portée de la CSRD

L’objectif premier de la CSRD est d’harmoniser et d’améliorer la divulgation des informations ESG par les entreprises européennes. Cette directive, inscrite dans le cadre du Paquet Finance Durable, vise à renforcer la transparence et la responsabilité des entreprises en matière de durabilité. En standardisant les rapports de durabilité, la CSRD cherche à fournir aux investisseurs, aux institutions financières et au grand public des informations fiables et comparables sur les performances ESG des entreprises. Elle entend ainsi encourager les entreprises à adopter des pratiques plus durables en intégrant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leur stratégie et leur gouvernance. En outre, la CSRD aspire à contribuer à la transition vers une économie plus verte et socialement responsable, en alignant les pratiques commerciales avec les objectifs de développement durable. Grâce à cette réglementation, l’Union européenne souhaite promouvoir une culture d’entreprise axée sur la durabilité et à inciter les entreprises à intégrer les principes ESG dans leur prise de décision et leurs opérations quotidiennes.

La Taxonomie, un cadre européen sans précédent

La Taxonomie « verte » de l’Union européenne est conçue pour répondre à six objectifs environnementaux clés, offrant ainsi un cadre structuré pour évaluer la durabilité des activités économiques. Ces objectifs comprennent :

  • l’atténuation du changement climatique,
  • l’adaptation au changement climatique,
  • la gestion durable des ressources aquatiques et marines,
  • la transition vers une économie circulaire,
  • le contrôle de la pollution
  • la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

Pour être considérée comme durable, une activité doit contribuer à au moins l’un de ces objectifs sans compromettre les autres. De plus, chaque objectif est accompagné d’une liste d’activités et de plans d’action spécifiques visant à maximiser son impact environnemental positif. Ainsi, la Taxonomie « verte » fournit un cadre détaillé et transparent pour évaluer et classer les activités économiques. Elle contribue ainsi à la transition vers une économie plus verte et plus résiliente.

Les étapes de la mise en conformité CSRD

Les entreprises déjà conformes à la NFRD seront les pionnières dans la publication de leurs rapports conformes à la CSRD, dès le début de l’année 2025. Pour elles, l’étape clé réside dans la réalisation d’une analyse des écarts (gap analysis) entre leurs pratiques actuelles de publication et les nouvelles exigences imposées par la CSRD. Elles devront identifier les sujets qui n’ont pas encore été abordés, ainsi que les informations nécessitant un enrichissement. À partir de là, elles pourront élaborer un plan d’action pour combler ces écarts, tel que le recrutement d’un responsable RSE, la mobilisation des équipes concernées ou encore l’engagement d’un cabinet externe spécialisé.

Pour les entreprises qui n’ont pas encore adopté de pratiques de reporting extra-financier, le défi sera probablement plus grand. Elles devront d’abord élaborer un cadre formel pour leur stratégie RSE. La démarche RSE implique la nécessité de :

1. Hiérarchiser les enjeux,

2. Réaliser un diagnostic de la situation actuelle, 

3. Concevoir un plan d’actions,

4. Impliquer une gouvernance adaptée,

5. Mettre en place un processus de reporting ESG efficace.

La CSRD vise à aller au-delà des simples rapports RSE pour renforcer l’action même des entreprises via leurs rapports de durabilité. En établissant des normes et en offrant une perspective comparative, elle encourage les entreprises à intensifier leurs efforts en matière de climat, de biodiversité, de droits humains, de diversité et d’inclusion. À terme, l’Union européenne aspire à accorder à l’information sur la durabilité la même importance qu’à l’information financière, plaçant ainsi le changement au cœur des modèles économiques.

En conclusion, cette réglementation englobe l’ensemble de la chaîne de valeur des entreprises qui y sont soumises. Vos clients peuvent ainsi exiger des comptes en matière de durabilité. Cette réglementation revêt une importance capitale pour catalyser la transition écologique de l’Union européenne.

Vous souhaitez vous préparer efficacement à ces évolutions réglementaires ? Colibri communication vous accompagne en conseil RSE et CSRD et en formation au reporting CSRD et à la mise en place une démarche de double matérialité. Cette formation, qui intègre la CSRD, vous permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux exigences croissantes en matière de durabilité et pour renforcer la position de votre entreprise dans un environnement économique en pleine transition. N’hésitez pas à vous joindre à nous pour avancer avec succès à travers ces changements et pour mieux apprhender des opportunités offertes par la transition vers une économie plus durable.

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises : RSE ?

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises : RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une démarche qui vise à intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités et stratégies des entreprises. Bien qu’elle soit obligatoire pour les grandes entreprises (500 salariés ou générant un chiffre d’affaire de plus de 100 millions d’euros), elle est essentielle pour les PME et TPE souhaitant contribuer au développement durable et améliorer leur impact sociétal et l’environnemental. En effet, la RSE vise à assurer une performance économique durable, à réduire l’impact environnemental et à améliorer les relations avec les parties prenantes. Les entreprises qui adoptent une démarche RSE peuvent non seulement être un acteur engagé pour la planète, mais aussi réduire leur empreinte carbone et répondre aux attentes sociétales. Ainsi, la RSE est de plus en plus importante pour les entreprises, non seulement pour leur propre bien-être, mais aussi pour celui de la société dans son ensemble.

Les 3 grands piliers de la RSE : l’économique, l’environnemental et le sociétal

La responsabilité sociétale des entreprises se fonde sur trois grandes piliers : l’économique, l’environnemental et le sociétal.

1. Le pilier économique de la RSE :

Le pilier économique de la RSE vise à assurer une performance économique durable de l’entreprise, en veillant à la qualité de ses produits et services, et en garantissant une gestion responsable des ressources. C’est dans ce piliers qu’on mesure la capacité d’une entreprise à maintenir et à améliorer sa performance économique sur le long terme, tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de ses activités. Cela signifie que l’entreprise doit être capable de générer des profits de manière responsable, tout en respectant les droits de l’homme, en protégeant l’environnement et en contribuant au développement économique et social des communautés. Elle implique donc une vision à long terme, qui tient compte des impacts de l’entreprise sur les différentes parties prenantes et sur l’environnement, et qui vise à améliorer la qualité de vie des personnes et des communautés. Elle se distingue de la performance économique classique qui met principalement en avant le rendement financier à court terme.

2. Le pilier environnemental de la RSE :

Le pilier environnemental vise à réduire l’impact de l’entreprise sur l’environnement, en mettant en place des pratiques éco-responsables, et en veillant à la durabilité de ses activités. Les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables peuvent réduire leurs coûts en réduisant leur consommation d’énergie et en réduisant les déchets.

3. Le pilier sociétal de la responsabilité sociétale des entreprises :

Le pilier sociétal vise à améliorer les relations de l’entreprise avec les parties prenantes, en veillant à respecter les droits de l’homme, en favorisant l’égalité des chances, et en contribuant au développement économique et social des communautés. Les entreprises qui respectent les droits de l’homme et qui favorisent l’égalité des chances peuvent améliorer leur image de marque et leur attractivité auprès des employés, des consommateurs et des investisseurs.

En s’engageant dans la RSE, les entreprises peuvent également améliorer leur capacité à répondre aux exigences réglementaires et à anticiper les risques liés à leur activité. Colibri communication vous accompagne à déployer votre démarche RSE.

Mobiliser les entreprises à la démarche responsabilité sociétale des entreprises

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans la démarche RSE et ont une obligation morale d’agir pour le bien commun et de trouver un équilibre entre la poursuite de ses intérêts privés et l’intérêt collectif.

Pour mobiliser les entreprises dans une démarche responsabilité sociétale des entreprises, il est important de sensibiliser les dirigeants mais aussi les équipes aux enjeux de la RSE, de les informer des bonnes pratiques et de les accompagner dans la mise en place de la démarche RSE.

Il est également important de souligner que la RSE n’est plus seulement une option pour les entreprises, mais une nécessité. Les consommateurs, les employés et les investisseurs s’attendent à ce que les entreprises prennent des mesures pour protéger l’environnement et pour améliorer les conditions de vie des personnes et des communautés. Les consommateurs attendent également des preuves sur les engagements des marques. Les entreprises qui ne prennent pas en compte ces attentes risquent de perdre des parts de marché et de se mettre en porte-à-faux avec les réglementations en vigueur.

RSE_communication responsable_Responsabilité Sociétale des Entreprises_développement durable_Agence de communication écoresponsable_communication responsable_stratégie RSE_Mise en place d'une démarche RSE

Les 4 étapes pour mobiliser les organisations dans la démarche RSE

Intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise demande d’accompagner le changement en y intégrant les parties prenantes vecteurs de mobilisation.

1. Acter la volonté de déployer une démarche RSE en concertation avec les salariés :

La première étape vise à acter la volonté de l’entreprise de mettre en œuvre la démarche RSE. Il est important de solliciter des échanges avec les parties prenantes, notamment les salariés et les dirigeants, lors de la phase de diagnostic de la démarche RSE pour obtenir une vision complète de la situation.

2. Panifier et prioriser les engagements responsabilité sociétale des entreprises :

La deuxième étape vise à identifier et à prioriser les engagements RSE, à séquencer la mise en place des actions pour déployer la RSE. Les engagements RSE doivent être définis et priorisés, en impliquant les employés et les parties prenantes externes dans la démarche.

3. Mettre en œuvre les engagements RSE :

Mettre en œuvre les engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) nécessite une planification minutieuse et une communication transparente. Les entreprises peuvent commencer par identifier les domaines dans lesquels elles ont le plus grand impact, par exemple la réduction des déchets, l’amélioration des conditions de travail (QVT) pour les employés ou la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement durable… Ensuite, elles peuvent définir des objectifs spécifiques pour chacun de ces domaines, tout en impliquant les parties prenantes.

4. Responsabilité sociétal des entreprises et l’amélioration continue :

L’amélioration continue de la démarche RSE permet de poursuivre et de renforcer les efforts engagés pour atteindre des objectifs de développement durable à long terme, en s’adaptant constamment aux changements économiques, environnementaux et sociaux.

Si vous souhaitez réussir votre démarche RSE, notre équipe d’experts vous accompagne. Au plaisir de faire votre connaissance !

Les enjeux de la RSE pour 2023

Les enjeux de la RSE pour 2023

Les enjeux de la RSE

Au delà du constat alarmant du réchauffement climatique, le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) propose des solutions pour réduire les émissions de gaz à effets de serre :

  1. Réduire l’alimentation carné et le gaspillage alimentaire,
  2. Améliorer l’isolation des bâtiment,
  3. Développer la pratique du télétravail,
  4. Proposer des alternatives de mobilité douce.

Face à l’urgence climatique, les Français changent leurs habitudes de consommation et la marques s’adaptent. La transition écologique des entreprises s’accelère et la mise en place de la démarche RSE devient le point de départ pour les entreprises soient à impact positif.

Les Français sont de plus en plus conscient qu’il faut agir pour une consommation responsable

Ces dernières années, les prises de conscience environnementales se sont développées. Les Français sont de plus en plus conscients de leur rôle à jouer face à l’urgence climatique. 

Une étude réalisée par l’Ademe et Greenflex montre que 76% des Français se mobilisent pour une consommation responsable. Les Français se sentent concernés et tentent de réduire l’impact de leur consommation au quotidien en changeant leurs habitudes. De la fabrication à la façon dont nous l’utilisons chaque achat a un impact sur l’environnement.

Consommer de manière responsable, c’est décider d’agir au quotidien pour réduire l’impact l’environnemental des produits et services que l’on consomme. 

Les freins à la consommation responsable

Des freins subsistent dans cette évolution du comportement des consommateurs. Les difficultés principales rencontrées par les Français sont : 

  • Un temps d’efforts trop important pour connaître toute la chaîne du cycle de vie d’un achat,
  • Le prix,
  • La situation économique actuelle,
  • Le peu d’offres de produits responsables dans les magasins,
  • Le sentiment que cela ne sert à rien de faire des efforts si la majorité des gens ne veulent pas changer leurs habitudes,
  • Le sentiment de devoir renoncer à des plaisirs éphémères, 
  • Ne pas savoir pas comment s’y prendre…

Afin de faire évoluer leurs comportements et de réduire leur consommation, les Français ont besoin d’être guidés dans la transition écologique. La communication a un important rôle à jouer, en mettant en avant les alternatives plus responsables. 82% des Français pensent qu’il faudrait communiquer davantage sur les produits durables et 75% affirment qu’il serait intéressant de mettre en scène les gestes et pratiques éco-responsables dans les publicités pour encourager les consommateurs à adopter des comportements durables

Les modes de consommation responsable

Face à l’augmentation du coût de la vie et dans un souci de préserver l’environnement, les Français tentent de consommer différemment. Les actions responsables peuvent être : 

  • De limiter ses achats de produits neufs,
  • D’acheter des produits de seconde main ou d’occasion sur des plateformes comme Backmarket ou Vinted, 
  • De louer ou d’emprunter…

De plus, de nouvelles tendances de consommation connaissent un véritable engouement :

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Le zéro déchet 

La prise de conscience écologique se manifeste par des modes de consommation plus responsables. 91% des Français considèrent qu’il est essentiel de réduire ses déchets. Parmi ces tendances, on peut citer le zéro déchet qui se développe dans le secteur du retail. L’objectif du zéro déchet est de réduire ses déchets pour diminuer ses dépenses mais aussi son impact écologique. Les pratiques zéro déchet : 

  • Acheter des produits en vrac, 
  • Utiliser des produits d’hygiène et cosmétiques solides (déodorants, dentifrice, savon, shampoing…),
  • Utiliser des boîtes en verre ou des bocaux pour conserver les aliments, 
  • Fabriquer ses produits de beauté, 
  • Fabriquer ses produits ménagers…

L’upcycling et produits d’occasion

Basé sur le zéro déchet, l’upcycling consiste à réutiliser l’existant pour éviter de fabriquer de nouveaux produits. C’est créer du neuf avec du vieux. Cette tendance écoresponsable est apparue dans les années 1990 et s’applique aussi bien à tous les produits de consommations. 

Parallèlement, le marché du reconditionné est également en pleine expansion. Selon une étude menée par YesYes-Happydemics, 42% des Français ont déjà acheté un produit reconditionné. Il est plus simple aujourd’hui de vendre ou d’acheter des produits sur des sites comme Backmarket, Certideal ou Asgoodasnew

La slow fashion 

Contrairement à la fast fashion, la slow fashion consiste à limiter ses achats vestimentaires pour consommer moins mais mieux tout en respectant l’environnement, les travailleur.euse.s et le bien-être animal. Estimé à 86 milliards d’euros en Europe et 7 milliards en France, le marché de la seconde main a le vent en poupe. Cette expansion a été favorisée par des plateformes comme Vinted, permettant d’acheter ou de revendre des produits d’occasion (livres, vêtements…).  

Les Français ont besoin de preuves RSE pour croire aux engagements des marques 

L’engagement personnel des Français est important, mais il ne suffit pas. L’effort doit être collectif pour accélérer l’évolution des comportements et accompagner les consommateurs. Les consommateurs attendent des efforts de la part des marques. Et surtout, ils souhaitent voir des preuves des engagement des marques pour y croire (chiffres, communication, labels…). 

Les consommateurs veulent que les marques s’engagent pour l’envirement afin de freiner le changement climatique. Les marques ont donc tout intérêt à modifier leur approche marketing et communication pour répondre aux attentes des consommateurs

Lorsqu’ils achètent un produit, les consommateurs sont plus attentifs à l’impact environnemental et sociétal (fabrication, impact locaux, employés, packaging, recyclage…). De plus, consommer moins et mieux s’ancre progressivement dans les habitudes. Bien entendu, il ne doit s’agir d’une contrainte mais d’un choix éclairé des consommateurs. 

30% des consommateurs font confiance aux grandes entreprises. Toutefois, cette confiance envers les grandes entreprises est fragile et beaucoup voient leur discours comme une technique pour vendre plus. 

Les entreprises et la RSE en 2023

Une étude menée par Vendredi souligne un développement de l’engagement des entreprises pour l’intérêt général et une sensibilisation de leur salarié·es

Les motivations derrière la mise en place d’une démarche RSE sont la marque employeur et l’image de la marque pour 93% des entreprises. Bien que la RSE soit principalement motivée par des enjeux économiques, les entreprises sont de plus en plus convaincus par les enjeux sociaux et environnementaux qui représentent d’autres moteurs. 

Au seind es entreprise, l’environnement est le sujet principal des démarches RSE. 86% des entreprises sensibilisent leurs salarié·es sur l’environnement et mesurent leur empreinte carbone

Les freins de la RSE pour les entreprises

La RSE continue de se développer dans les entreprises mais sans réelle accélération en raison des freins qui ralentissent sa mise en place parmi lesquels : 

  • Le manque de temps, 
  • Pas de budget ou d’équipe dédiés à la RSE,
  • Le manque d’implication des salariés au quotidien dans la démarche RSE, 
  • Les difficultés à mesurer l’impact des actions RSE…

Toutefois, les entreprises sont conscientes des bénéfices procurés par la  RSE. La RSE peut être perçue comme une contrainte ou un défi supplémentaire. Comme présenté dans notre article sur la RSE et la communication responsable, mettre en place une démarche RSE est vecteur d’opportunités pour les entreprises telles que : 

  • La fidélisation de nouveaux clients, 
  • Attirer et recruter des collaborateurs, 
  • Aligner activité et image,
  • Valoriser l’image de marque,
  • Anticiper les risques professionnels, 
  • Une meilleure gestion des ressources, 
  • Gagner en performance … 

La RSE est plus ou moins facile à mettre en place selon la taille de l’entreprise et les moyens alloués. Tout va dépendre de l’implication de l’entreprise mais aussi de la spécialisation. La RSE est une démarche issus le la norme ISO 26000 et le manque de spécialisation sur le sujet peut ralentir sa mise en place. Ainsi, il est possible d’être accompagné par des spécialistes, tel que Colibri communication pour structurer votre démarche RSE.

Si vous souhaitez nous parler de votre souhaite de mettre en place une démarche RSE, n’hésitez pas à contacter l’agence Colibri Communication avec un rendez-vous découverte gratuit.

Comment communiquer sur sa démarche RSE ?

Comment communiquer sur sa démarche RSE ?

La prise de conscience des problèmes environnementaux et sociétaux est en forte progression et témoignent de l’ampleur des événements que nous vivons. Elle place chacun : citoyen, salarié, consommateur, parent, chef d’entreprise, collectivité … devant les conséquences de ses actes et décisions notamment devant la question : “Que puis-je faire ?”. Notre modèle économique fondé sur une croissance potentiellement infinie est en pleine mutation, il montre ses faiblesses et menacent l’avenir de notre planète.

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans une démarche développement durable et mettent en place des actions de communication RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Une fois mise en place comment communiquer sur sa démarche RSE ?

Le processus de mobilisation dans la démarche RSE

La démarche RSE prend racine dans votre mission : que fait votre entreprise, à quoi elle sert pour la société. Et votre vision durable : pourquoi votre entreprise fait ce qu’elle fait, vers quoi elle aspire pour la société. Le chef d’entreprise et de sa direction vont initier le processus. Les collaborateurs vont poursuivre cette mobilisation et permette qu’elle s’épanouisse..

Une croissance infinie dans un monde fini n’est plus possible

Le monde change rapidement et avec lui une nouvelle ère voit le jour. Vous le savez, le réchauffement climatique avec ses défis géopolitiques et sanitaires a commencé. Les rapports du GIEC sont alarmants. Les conséquences sont désastreuses au niveau environnemental avec la déforestation et son impact sur la biodiversité par exemple ; au niveau géopolitique avec les conflits sur les ressources naturelles et au niveau sociétal avec les mouvements migratoires intenses. L’agence Européenne pour l’environnement rassemble depuis 1994 les données de 32 pays et démontre les impacts croissants sur l’environnement. Une croissance infinie dans un monde fini n’est plus possible.

Des parties prenantes qui se mobilisent et qui se réinventent

La mobilisation des acteurs du développement durable s’accélère. La co-création d’un nouveau monde fondée sur l’équilibre des ressources naturelles, le partage, l’ouverture des cultures, la considération des différences des peuples, l’égalité femme-homme, la protection des richesses locales, le bonheur… L’article de l’AEE (agence Européenne pour l’environnement) propose plusieurs pistes à ce sujet. La conduite du changement est lancée et c’est collectivement que nous allons faire émerger les meilleurs idées pour agir rapidement et avec plus d’impact positif. L’émergence de nouveaux modèles se met en place.

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Instaurer une démarche RSE au sein de son entreprise ou de sa collectivité implique un réel engagement. Celui de prendre des mesures concrètes pour répondre aux enjeux sociétaux, environnementaux et économiques sur le long terme. Une dynamique va alors se mettre en place avec vos parties prenantes : collaborateurs, clients, fournisseurs, acteurs du territoire… C’est ainsi que les stratégies d’entreprises et politiques publiques évoluent en écoutant et répondre aux attentes durables et résilientes.

Pourquoi communiquer sur sa démarche Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ?

En France, la communication est encadrée par différentes réglementations : la loi française (L 121-1 et suivants du Code de la consommation), la loi européenne, les recommandations de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), la norme ISO 14021 et les avis du Conseil National de la Consommation (CNC).

Une fois mise en place et évaluée, il s’agit de faire connaître et de partager la démarche RSE, ses objectifs et les moyens mis en œuvre à tous les acteurs concernés. L’appropriation de la communication RSE par tous est d’autant plus simple qu’elle est exposée de manière transparente, accessible et cohérente. Communiquer sur sa démarche permet également de rassurer l’ensemble des collaborateurs sur le bienfondé du changement en mettant en avant les bénéfices et améliorations attendus. Les collaborateurs pourront ainsi mieux anticiper les évolutions et la transition sera facilitée.

Participer à résoudre les défis planétaires

La communication RSE est un vecteur essentiel. Elle contribue aux avancées positives et permet d’essaimer les bonnes pratiques pour accélérer la transition écologique. Comme tous les acteurs économiques, les entreprises font l’objet d’attentes croissantes de la part des consom’acteurs et subissent des pressions de plus en plus marquées sur leur façon d’exercer leur métier. Le greenwashing est dénoncé, mettant en exergue les nombreux produits et services présentés comme “écologiques”, “verts”, “propres” alors qu’il s’agit de produits et de services polluants (voitures, produits chimiques, dérivés du pétrole…) ou à faible impact écologique.

Sépanouir sur de nouveaux marchés

Une fois la démarche RSE impulsée et structurée, sa communication peut s’articuler au travers de formats très différents. En réfléchissant en amont au public visé et au format à privilégier, les retombées de cette démarche de communication seront plus vertueuses. En interne, une communication réussie favorisera l’adhésion et la compréhension. En externe, la valorisation de bonnes pratiques existantes et du plan d’actions pourra constituer un facteur de différentiation auprès de parties prenantes de plus en plus vigilantes sur ces critères.

Assurer la pérennité de l’entreprise

Une enquête menée par France Stratégie et réalisée sur un très large échantillon de plus de 8 500 entreprises a mis en exergue que les entreprises engagées dans des pratiques RSE sont en moyenne de 13 % plus performante que les autres. La question n’est donc plus de savoir si les entreprises qui initie une démarche RSE reste performante mais plutôt comment y parvenir et communiquer dessus.

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Comment communiquer sur ses engagements RSE ?

Vous avez mis en place des objectifs et des moyens pour faire évoluer et progresser votre entreprise vers une démarche RSE. Mais comment mettre en valeur ce pilier dans votre entreprise et faire rayonner vos engagements ? Colibri Communication vous donne quelques conseils pour communiquer sur votre impact positif à vos parties prenantes et à votre clientèle de manière authentique, raisonnée et efficace.

La communication responsable permet de mesurer et de suivre la réduction des impacts environnementaux, sociaux et sociétaux. Elle délivre un message clair mettant en avant les moyens que l’entreprise a mis en œuvre pour atteindre une amélioration continue de ses pratiques. La communication responsable privilégie la diffusion de ses messages sur des supports éco-conçus. Elle n’utilise pas les arguments écologiques pour falsifier les actions et refuse de faire la promotion de comportements qui impactent négativement l’Homme et l’Environnement.

La communication RSE est clé pour faire évoluer l’offre de produit et/ou service de l’entreprise, mais également mieux appréhender la demande des clients. A travers cette démarche responsable, c’est la cohérence votre raison d’être et les pratiques de l’entreprise qui se trouve renforcée. L’amélioration des pratiques permet également de faire émerger de nouvelles opportunités. La RSE est un facteur de différenciation et favorise le développement de relations de confiance avec vos clients, vos salariés, vos fournisseurs, mais aussi les collectivités territoriales ou les financeurs par exemple.

Le rapport RSE n’est pas que l’alfa et l’oméga de la communication responsable

En France, les lois Grenelle II de 2010 et Transition énergétique pour la croissance verte, obligent certaines entreprises à rédiger un rapport RSE. Il s’agit soit des entreprises cotées en bourse, avec un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros soit des entreprises ayant une masse salariale supérieure à 500 employés. Ces obligations de transparence en matière de déclaration de performance extra-financier (DPEF) ont pour objectif de présenter les évolutions sociales, sociétales et environnementales du modèle économique de l’entreprise.

Le rapport RSE est de plus en plus souvent initié par les TPE et PME. « Bien souvent, les TPE n’en ont pas conscience qu’elles ont déjà initié une démarche RSE et ne la valorisent pas. La RSE des grandes entreprises se voit davantage car elles communiquent plus qu’une PME. » Michèle Meillac, Fondatrice de Colibri communication. Bénéfique pour la performance, la compétitivité et la notoriété ; la démarche développement durable est nécessaire pour accélérer la transition écologique, sociétale et économique.

Communiquer sur ses engagements RSE représente une volonté de transparence, véritable levier pour évoluer sur de nouveaux marchés. Le rapport RSE n’est pas que l’alfa et l’oméga de la communication responsable. Chaque entreprise peut commencer à tout moment à formaliser puis à communiquer sur ses engagements. Les actions liés à la démarche RSE s’inscrivent dans le temps. L’ensemble des critères et des bénéfices se mesurent chaque année.

Les informations à communiquer dans une démarche RSE

Les clients et investisseurs sont attentifs aux preuves d’authenticité sur les engagements des entreprises en matière de développement durable. La norme internationale ISO 26 000 relative à la responsabilité sociétale des organisations doit également contribuer à mettre en cohérence les engagements existantes par un discours plus clair et une relation renouvelée avec les parties prenantes.

Au niveau de l’entreprise, la communication responsable repose sur plusieurs grandes étapes :

  1. La préparation : Identifier et hiérarchiser ses enjeux
  2. Le déploiement : Mettre en place une organisation développement durable
  3. La mesure : Évaluer et retro agir
  4. Le reporting et la communication : Évaluer et retro agir

Au niveau de la conception des messages de communication et des modalités de production, il est important de raisonner à 360°. En choisissant les moyens de communication les plus efficaces mais aussi les plus performants sur les plans social, sociétal et environnemental. Il existe aujourd’hui de nombreux outils de communication éco-conçu comme des site internet, des impression sur papier recyclé, des éco événements…

Les informations à communiquer dans votre démarche RSE dépendront du niveau de maturité des actions de votre entreprise. Ces informations tournent autour de 7 critères principaux :

  1. La gouvernance
  2. La contribution au développement local
  3. Les droits de l’Homme
  4. Les relations et conditions de travail
  5. Les conditions de travail
  6. L’environnement
  7. Les bonnes pratiques dans les affaires
  8. La protection du consommateur

L’objectif est de mesurer et d’expliquer l’évolution des actions d’amélioration continue mis en place sur ces sept critères. Comme vous aurez en amont piloter un plan d’actions avec des indicateurs mesurables, il vous sera plus aisé de faire état des évolutions RSE. Lors du bilan du plan d’actions, il est intéressant d’en profiter pour échanger avec les parties prenantes, afin de déterminer des axes de progrès. C’est en instaurant ce cercle vertueux, où chaque action permet de faire une avancée supplémentaire, que le développement durable s’intégrera à votre ADN.

Pour aller plus loin, dans la réalisation un rapport RSE ; pour communiquer sur votre démarche RSE ou vous former, contactez Colibri Communication pour d’échanger sur votre projet.

Qu’est-ce qu’une entreprise écoresponsable?

Qu’est-ce qu’une entreprise écoresponsable?

Une entreprise écoresponsable se construit sur un modèle durable avec pour mission de limiter son empreinte écologique et environnementale. Au delà de répondre à un vrai besoin, elle a pour volonté d’agir en faveur du développement durable et réfléchie à ses actions et prises de décisions comme une globalité pour un monde plus résilient. Comme l’ADEME, l’Agence de la transition écologique le définit, c’est l’ensemble des activités d’une entreprise écoresponsable doit « prévenir, réduire ou mesurer les atteintes des activités humaines à l’environnement ».

Les entreprises écoresponsables se basent donc sur une démarche de Responsabilité Sociétales des Entreprises (RSE), et agissent à différents niveaux pour améliorer de façon continue leurs actions.

La consommation énergétique :

On retrouve d’abord la consommation énergétique de l’entreprise, pour laquelle l’entreprise peut réfléchir aux différents moyens de moins consommer, mais aussi de mieux consommer, en faisant attention au choix du fournisseur d’électricité, en choisissant des équipements peu énergivores, que ce soit le matériel informatique, l’électro-ménager, les types d’éclairages et d’isolation. La consommation d’eau va de pair avec la consommation électrique et est un autre point important pour l’éco-responsabilité des entreprises.

L’impact carbone :

Il y a également l’impact carbone, qui peut être contrôlé en favorisant les transports verts, comme les innovations électriques, le vélo, les transports en commun, mais aussi en étant conscient de l’impact de ses achats. C’est pourquoi les entreprises écoresponsables favorisent l’économie circulaire en choisissant les circuits courts, le local, mais aussi la seconde main ou les matériaux recyclés, qui peuvent être initiée dans le choix des meubles de bureaux. L’impact carbone d’une entreprise évolue également selon son impact numérique.

Le numérique responsable :

Aujourd’hui, l’activité numérique est l’une des plus génératrice en terme de gaz à effets de serre, c’est pourquoi les entreprises écoresponsables vont adopter des gestes simples comme le tri des mails ou le choix d’un site internet éco-conçu. En parlant de gestes simples, il est évident qu’une entreprise visant un impact positif doit être engagée dans la gestion des déchets physiques. Pour se faire, elle peut veiller au tri sélectif, au recyclage, et surtout chercher à produire le moins de déchet possible, car le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

Le sociétal et l’Humain :

Mais l’éco-responsabilité ne s’arrête pas là. En effet dans le RSE, la notion sociale et humaine occupe une grande partie, lorsque que l’on veut avoir un impact positif sur la planète, il est illogique de négliger l’humain. De ce fait, une part importante des décisions prises par les entreprises vise à favoriser le bien-être au travail, tout en mettant un point d’honneur sur le choix des collaborateurs et des fournisseurs, qui doivent d’une part porter les mêmes valeurs et de l’autre travailler dans des conditions décentes et être rémunérés à juste titre.

Dans sa finalité, l’entreprise écoresponsable est force d’innovation et d’amélioration pour véhiculer des valeurs positives, et générer un impact moindre sur l’environnement. Par ses actions, elle sensibilise les acteurs qui l’entoure, que ce soit des concurrents, collaborateurs ou clients, et tend à faire passer un message d’engagement pour la durabilité.

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Six étapes de l’idée à la création de valeurs ajoutées :

Afin d’assurer de la viabilité de son projet, il est nécessaire de réfléchir méticuleusement à la création de son entreprise écoresponsable. Même si l’envie, la passion et la volonté d’agir vous anime, il est impératif de s’attarder sur ces différents points.

Déployer un business model vertueux

Le business model est le point de départ pour passer de l’idée à la création d’un business à impact positif. Le business vertueux doit reposer sur une idée originale, innovante, répondre à un besoin réel afin de pouvoir se démarquer et surtout avoir pour finalité d’apporter au monde une réponse durable pour l’Homme, l’Environnement et la Société. Le business model vertueux est la manière la plus sécuritaire d’assurer la viabilité financière de son activité. Pour se faire, il faut d’abord réaliser une étude du marché, afin de pouvoir définir les besoins, une cible et un positionnement. Sans un business model vertueux bien défini, le risque est que l’activité ne soit pas viable ou que vous fassiez du greenwashing. Il sert également à présenter son projet aux différentes parties prenantes : la presse, les collectivités publiques, les futures partenaires et investisseurs de manière claire afin qu’ils comprennent les atouts de votre démarche.

Incarner des valeurs éthiques et authentiques

Le pilier du business écoresponsable est de faire bouger les lignes de notre société pour avoir un monde plus respectueux de nos ressources naturelles et des espèces qui peuplent notre planète. Et pour expliquer votre démarche la communication doit refléter vos valeurs éthiques, durables et environnementales. Il faut être conscient des valeurs que vous souhaitez véhiculer et les mettre en avant en communicant, car elles sont un atout et fonde le cœur de votre projet, qui trouvera son public grâce à son authenticité.

Identifier et intégrer les parties prenantes

L’objectif est d’instaurer un dialogue avec les parties prenantes de l’entreprise ou de l’organisation pour progresser ensemble et créer de la richesse sur votre territoire. Dans un premier temps, il importe de lister les acteurs de votre projet, qu’ils soient internes (salariés, dirigeants, investisseurs…) ou externes (clients, fournisseurs, collectivités, associations…). S’entourer des bonnes personnes et l’une des clés pour qu’un projet réussisse. Puis formaliser les actions créatrices de richesses locale et/ou nationale.

Piloter une stratégie au service de la performance économique, sociétale et environnementale

Même si votre business écoresponsable se construit sur une démarche respectueuse de l’Homme et de l’Environnement, il n’en reste pas moins plus performant. Plus la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) est intégrée dans la stratégie, plus l’écart de performance globale est grand. En effet, d’après une étude du Boston consulting group l’écart montre que les entreprises qui intègrent la RSE à leur stratégie sont 13% plus performantes que les entreprises qui ne le font pas. Le modèle « entreprise éco-responsable » permet d’actionner de multiples leviers pour progresser :

  • Préserver la diversité des espèces & les ressources naturelles et énergétiques.
  • Satisfaire les besoins en santé, éducation, habitat, emploi, prévention de l’exclusion, équité.
  • Créer des richesses et améliorer les conditions de vie matérielle.

Cet engagement est de plus en plus attendu et même exigé par les clients et les directions des achats, les banquiers et assureurs, les pouvoir publics, le grand public et les salariés.

Créer de la valeur et la partager

L’ISO 26000 (norme de la Responsabilité sociétale des entreprises) s’appuie sur les parties prenantes : « La responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui : contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ; prend en compte les attentes des parties prenantes ; respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement ; est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations » (NF ISO 26 000, 2010).

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Du fait de leur ADN, les entreprises écoresponsables sont capables d’incarner des «bénéfices » sociaux et environnementaux dans leur quotidien au travers leurs produits et/ou services. Même si le marché du made in France, du Bio, des services, de l’innovation verte a le vent en poupe pour être authentique et durable, il est impératif de créer de la valeur et d’incarner à tout point de vue la démarche RSE autour de votre produit ou service et au sein de votre entreprise. L’étape suivant consiste à communiquer et partager la démarche écoresponsable, notamment en collaborant avec d’autres structures, et essaimant vos pratiques et en échangeant pour sensibiliser à vos actions.

Progresser dans ces pratiques écoresponsables

Si vous êtes une entreprise déjà installée depuis un certain temps et que vous souhaitez petit à petit vous tourner vers des pratiques plus responsable pour la planète et l’humain, voici quelques pistes vers pour commencer cette transition. Le but de ces améliorations étant de limiter l’impact sur l’environnement, de consommer moins ou mieux.

Repenser sa consommation énergétique :

Nombreux sont ceux qui pratiques déjà ces petits gestes au quotidien comme réduire la consommation électrique, numérique, d’eau, et de chauffage. On peut par exemple, éteindre les éclairages superflus et le matériel électronique en fin de journée, privilégier les appels téléphoniques aux mails et baisser le chauffage. Cela permet d’une part de consommer moins d’énergie, mais aussi de faire des économies sur ses factures. Vous pourrez ensuite vous diriger vers des changements plus impactants, comme les choix de fournisseurs d’énergie verte, de matériaux et d’équipements biosourcés…

Apprendre à restreindre sa consommation de fournitures :

Dans les entreprises, il va de soi que les fournitures de bureaux de type papier, encre et matériel bureautique sont indispensables, mais des gestes simples peuvent être initiés. D’abord, imprimer seulement lorsque cela est réellement nécessaire, imprimé en noir et blanc, en recto-verso et privilégier les échanges en face à face ou quelques supports numériques pour communiquer, notamment lorsqu’il s’agit de communication interne.

Penser à l’économie circulaire :

L’économie circulaire représente un nouveau modèle économique systémique. La notion d’économie responsable vise à se concentrer sur l’usage et la fonctionnalité. Concrètement, jetez le moins possible et préférez : réparer, recycler et faire usage des compétences, produits ou services de personnes dans un circuit court. Pour la notion de recyclage, on peut d’abord penser aux bacs à tri, et surtout stopper l’utilisation d’objets à usage unique (gobelet, vaisselle, bouteilles d’eau), en mettant en place des fontaines à eau et de la vaisselle lavable. Si un équipement est en panne, réfléchir à le réparer plutôt que de la remplacer, en faisant appel à des experts qualifiés. Il est important de faire marcher l’économie locale en choisissant des entreprises ou associations proches de chez nous, ce qui limite les déplacements et donc les émissions de carbone.

Les émissions de carbone :

Le choix du transport peut facilement être amélioré, notamment en utilisant les transports en communs, le vélo, la marche et les trottinettes. Si la voiture est indispensable, pourquoi ne pas penser au covoiturage ? Pour ce qui est des émissions liées aux achats, consommer local semble encore être la meilleure solution, avec des modes de consommations alternatives comme la seconde main ou la récupération. On peut envisager également l’intégration de plats végétariens dans le self de l’entreprise, s’il en possède un.

L’aspect de bien-être au travail :

Pour terminer, vous pouvez discuter des solutions à mettre en place inhérentes au bien-être des salariés au sein de votre entreprise. En organisant des réunions, des questionnaires et en favorisant la communication, des modifications pourront surement être apportées, notamment au niveau de l’espace de travail, de l’équipements, de l’organisation, des services proposés par l’entreprise ou bien de l’ambiance de travail.

Mettre en place une signalétique durable éco-conçue

Mettre en place une signalétique durable éco-conçue

Mettre en place une signalétique durable éco-conçue est une façon d’aborder une démarche responsable. Cela permet à votre entreprise de se démarquer et d’être revalorisée. Le choix du matériel, du design de la signalétique, de la réflexion menée et de vos prestataires, aura un impact direct sur l’empreinte environnementale de votre entreprise. Le projet de mettre en place une signalétique durable éco-conçue entre dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de votre organisation.

L’agence Colibri Communication répond à vos questions pour vous accompagner dans votre stratégie de développement durable afin de mettre en place une signalétique éco-conçue.

Pourquoi mettre en place une signalétique éco-conçue ?

Pour répondre à une démarche RSE

A l’ère de la transition énergétique, il est nécessaire de mettre en pratique des actions responsables pour l’environnement mais aussi de responsabiliser les parties prenantes sur leur impact écologique. Il est important de minimiser ses consommations et de guider les organisations vers une démarche plus responsable.

Pour limiter le gaspillage

Mettre en place une signalétique éco-conçue avec des matériaux écologiques ou biosourcés favorise sa réutilisation. En effet, les ressources naturelles ne sont pas inépuisables et faire le choix de matériaux issus de source durablement gérée comme le bois est un réel atout. Aussi bien pour les matériaux respectueux de l’environnement, que pour la durée de vie et le recyclage.

Pour valoriser votre entreprise

Cela permet de sensibiliser le public, les clients et les parties prenantes internes aux enjeux du développement durable et de l’éco-conception. Cette démarche principalement en accord avec vos valeurs, peut aussi vous démarquer face à des organisations qui n’ont pas encore initié de démarche RSE.

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Comment mettre en place une signalétique durable ?

Mettre en place des objectifs de communication avec votre équipe

Tout support de communication est conçu pour répondre à des objectifs de communication. Votre stratégie de communication bien définit permettra de poser l’utilité d’une signalétique. Dans sa conception, il est préférable de limiter autant que possible les aplats de couleur lors pour minimiser la consommation d’encre. Ou bien, d’utiliser des encres végétales. Il est important de se concerter et de se poser les bonnes questions afin de mettre en place des objectifs raisonnables et mesurables. Se fera ensuite un diagnostic, afin de savoir si les objectifs ont été atteints ou s’il faut mettre en place des améliorations.

Bien évaluer la quantité nécéssaire

Il faut bien déterminer quel sera le contenu et l’emplacement de la signalétique afin de voir quelle quantité est suffisante. Il sera parfois possible d’améliorer le contenu de manière plus synthétique et ainsi de diminuer le nombre de signalétique. Cela vous économisera des dépenses et limitera votre impact écologique.

Choisir un prestataire responsable

Privilégiez la collaboration avec un partenaire éco-responsable garantit un engagement pour des pratiques en faveur de l’environnement et du local. Il existe des imprimeries spécialisées et dans une démarche éco-responsable. C’est toujours un plus de collaborer avec des prestataires qui partagent vos valeurs et avec qui l’économie locale est favorisée. Œuvrer avec ce prestataire vous permettra de bâtir un lien de confiance entre organisations locales !

Choisir des matériaux durables

Il est important de privilégier le bois labellisé FSC, les papiers durables, les encres végétales, des supports labellisés. En effet, il existe de nombreux matériaux durables comme des panneaux en bois ou à base d’algues, de la colle au ph neutre, ou encore des adhésifs ou des bâches sans PVC qui sont excellents pour mettre en place la signalétique de votre entreprise. 

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Recycler les matériaux

Il est possible de donner une deuxième vie à vos outils de signalétique. Bâches, drapeaux, kakémonos… tous peuvent trouver leur place afin d’être recyclés en sac, en trousse ou autres accessoires grâce à des professionnels qui nettoient et sélectionnent les parties exploitables de vos supports de communication pour les transformer. N’est-ce pas beau ?

De multiples solutions existent pour vous aider à adopter une communication écologique grâce à l’écoconception de votre signalétique écoresponsable. Que cela soit lors de création de support ou de la matérialisation de votre signalétique, l’éco-conception est toujours possible ! Ces petites actions feront partie intégrante de votre démarche RSE.

Vous avez un projet d’éco-conception de signalétique, rencontrez votre agence de communication responsable.